Entre champs et platines

« Les expériences en plein air avec les grandes cultures et les machines me fascinent. J’ai obtenu en 2023 mon bachelor en Agronomie, orientation Sciences végétales, et travaille maintenant comme assistant à 40 % dans l’équipe Génie des procédés. Je suis responsable de l’essai de longue durée ‹ Oberacker › à Zollikofen, qui étudie les effets à long terme des méthodes d’exploitation agricole sur la qualité et les fonctions des sols. Mes tâches y sont notamment le travail du sol, les semis et la protection phytosanitaire. Sur cette surface, je peux en même temps effectuer des essais en plein champ pour mon mémoire de master, que je rendrai cet été.

Les champs, je connais depuis tout petit, car mes parents gèrent une exploitation agricole à Krauchthal. Après un CFC d’agriculteur et une maturité professionnelle, mon chemin m’a conduit à la BFH-HAFL, exactement comme je l’avais toujours voulu. Je prévois de reprendre un jour la ferme de mes parents. En attendant, une fois mon master en poche, j’aimerais continuer à travailler dans le domaine des essais en plein champ ou dans la recherche.

À l’école secondaire, je me suis découvert une passion pour la musique, en plus de l’agriculture. J’étais déjà toujours à la recherche des derniers sons sur mon Nokia, et je faisais de premiers essais avec un logiciel DJ. En 2016 – j’avais à peine 16 ans –, j’ai mixé en public pour la première fois, un soir entre 9 h et 10 h, devant une salle presque vide. Ma mère m’a emmené au concert, puis est revenue me chercher (rires). Et malgré ce succès mitigé, j’ai su à ce moment-là que c’était ce que je voulais faire. Je suis fasciné par la façon dont la musique remue les gens.

Aujourd’hui, je me produis lors d’évènements dans toute la Suisse alémanique, devant jusqu’à 3000 personnes. Outre le mixage, j’aime aussi m’occuper de toute la technique évènementielle. Pour me préparer aux concerts, je télécharge les nouveaux tubes et les organise dans des dossiers et des playlists. Je décide spontanément des morceaux que je vais jouer, en fonction de l’humeur du public. Grâce aux réseaux sociaux, je suis en phase avec mon public dans cette époque où tout va très vite. Ce qui est tendance aujourd’hui peut être dépassé quatre semaines plus tard. Cette activité est passionnante, et j’en tire un vrai revenu. Maintenant, des organisateurs me contactent directement, et je peux choisir où je veux me produire. Malgré tout, je ne souhaite pas exercer cette activité à plein temps, parce que l’agronomie m’intéresse tout simplement trop. »

Der Artikel stammt aus: focusHAFL 1/25